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La Société désintitutionnalisée et la demande sociale autoritaire

Par Nicolas Lebourg

La « crise » actuelle est un phénomène global, économique, social, culturel, politique. En de nombreuses nations, elle induit socialement la croissance de tensions altérophobes et la radicalisation de la péjoration des migrants. En France, le phénomène est d’autant plus vivace qu’il s’inscrit dans une histoire au long cours du rapport entre État et société. La modernité (XVe-XVIIIe siècles) fonctionna entre autres sur une « culture de la peur », d’une société qui s’auto-représentait comme « assiégée » et trouvait son unité dans la répression des divers « agents de Satan » (juifs, musulmans, etc.)1La rationalisation était aussi à l’œuvre : Louis XIV, afin de limiter le désordre public engendré par les phénomènes de nomadisme dans la France d’Ancien Régime, mit en place une politique d’enfermement dans des hôpitaux généraux qui alliait éducation chrétienne, assistance et contrôle social. Suite à la Réforme et aux Lumières, à la montée en puissance de la bourgeoisie et à l’impossibilité de la monarchie absolue d’éliminer tous les restes de la société féodale au bénéfice de son projet unificateur, la Révolution française a ouvert le temps d’une nouvelle sacralité du politique. Renouvelant les mythes et rituels de la monarchie, le jacobinisme ouvrait l’ère des religions civiques en réaction à la modernité.

Un « siècle des nations » et une révolution industrielle plus tard, le « désenchantement du monde » (Max Weber) et la « mort de Dieu » (Nietzsche) participaient à l’ouverture d’un « âge des masses » (Éric Hobsbawm) où l’individu ne retrouvait sa place que par les projets intégralistes de religions politiques concurrentes (communisme et fascisme). Émergèrent les thèses racialistes (affirmant la scientificité d’une hiérarchie raciale). Massificateur et matérialiste, le racialisme était parfaitement adapté à l’ère industrielle. Il fournit sa légitimité philosophique à l’édification d’empires racistes qui constituaient le dépassement des États-Nations.

En France en 1895, l’État décida un recensement général des nomades. Aboutissant à environ 25 000 individus dénombrés, le processus se fit avec une forte approbation populaire, considérant qu’il fallait surveiller des fauteurs de troubles, et avec le souci policier de découvrir le « roi des Gitans »… Le pas législatif est passé en 1912. La République ne pouvant discriminer un groupe sur une base ethno-raciale, la loi vise la catégorie des « nomades » en partant du principe d’assimilation du nomadisme et de la communauté tzigane. Pour la première fois en France des papiers d’identité deviennent obligatoires. L’État s’appuie ainsi sur le consensus social de répression des nomades pour étendre ses moyens de contrôle social. Sous Vichy, les mesures anti-tziganes sont parmi les rares à à rencontrer les aspirations populaires. Outre les problèmes du temps, la répression des nomades, conséquence de la naissance de l’État durant la modernité, permet de régénérer un consensus social entre la société et l’État, autour de valeurs unitaristes typiques de la culture française2. La nécessité du contrôle des corps (ce que Michel Foucault a nommé « la biopolitique ») est une demande sociale ainsi amplement fonction des tensions travaillant le corps social (les conditions socio-économiques difficiles accroissant la demande de répression).

La France de l’Entre-deux-guerres est le premier pays d’immigration au monde. Toutefois, durant les années 1930, se répand dans les élites l’idée d’une sélection des migrants, fondée sur la possibilité de leur assimilation économique et ethnoculturelle, tandis que les masses se raidissent face à l’afflux de réfugiés perçus comme une concurrence sur le marché du travail. En 1938 est instauré pour la première fois un sous-secrétariat d’État en charge de l’immigration et des étrangers. Certes, celui-ci ne subsista que deux mois, mais son existence témoigne d’une volonté d’organisation rationnelle et étatique de la question migratoire, volonté qui promeut une « étatisation de la société » en cherchant son chemin depuis la loi sur la nationalité de 1889. Cette dynamique s’appuyant sur des faits-divers (une série de violences politiques commises par des étrangers) porte à la promulgation du décret-loi du 12 novembre 1938 permettant le regroupement en « camps d’internement » des « étrangers indésirables ». A parti de 1939 (pour la Retirada : 450 000 républicains espagnols traversant les Pyrénées) c’est ce dispositif qui fournit la base des camps d’internement. Y est adjoint une mobilisation des réfugiés, regroupés et placés sous l’autorité militaire : les Compagnies de Travailleurs Étrangers. Celles-ci témoignent sans ambiguïté du choix de l’étatisation des réfugiés au détriment de leur nationalisation. Pour organiser les flux humains, la demande sociale conservatrice a rencontré une offre étatique, celle de la IIIe République finissante, puis l’ordre de Vichy a outrepassé la demande dans les conditions que l’on sait.

La croyance dans le progrès qui avait marquée l’essor des religions civiques s’écroula suite à Auschwitz et Hiroshima, quand il devient patent pour chacun que ce progrès pouvait aussi être la source d’annihilation de l’homme. Par-delà demeure une rencontre entre une demande sociale soucieuse de la canalisation économique, politique et biologique du groupe visé, et une offre étatique de gestion technocratique des flux humains au sein du territoire national. Existe la volonté de l’État de parvenir à contrôler les corps migrants sur son territoire pour normaliser et nationaliser la société – ici entendue telle la somme des groupes ethno-culturels – à l’intérieur de ses frontières. Dans l’entre-deux-guerres, le développement antilibéral de la foi en l’État d’une part, le rejet provoqué par les vagues de réfugiés d’autre part, ont permis la mise en place de tels dispositifs3. La permutation entre l’ethnique et le cultuel est la matrice de l’altérophobie qui court depuis la fin XIXe siècle ; même lorsque l’hégémonie est aux conceptions biologiques racialistes, juridiquement le IIIe Reich comme le régime de Vichy firent reposer la définition juridique de l’espèce biologique juive sur des critères de démonstration d’appartenance des ascendants au culte israélite.

La République victorieuse politiquement et culturellement, les notions altérophobes d’essentialisation ethnique et cultuelles ont paru au long cours résorbées. Certes, demeuraient les dispositions de contrôle administratif des flux migratoires, le débat entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ayant rappelé l’importance allouée aux Centre de Rétention Administrative dans ce système. Le cantonnement et l’immobilisation de groupes constituent, tout le long du siècle, un moyen de répondre à la difficulté d’étatiser pleinement une société culturellement acquise aux valeurs républicaines. Rejetant les modalités brutales d’établissement de la représentation totale de la société par l’État, la société française admet le regroupement, l’immobilisation ou l’expulsion de groupes situés hors du diptyque nationalité-citoyenneté. La cohésion sociale exige non seulement que les « indésirables » soient repoussés à la périphérie, mais aussi que leurs conditions de vie soient inférieures aux couches sociales certes les plus paupérisées mais néanmoins libres. L’idéologie qui se réalise dans le contrôle des migrants n’est donc pas celle de l’exclusion nationaliste, mais celle de la socialisation étatique de la nation. Cependant, la partition de l’espace urbain a contribué depuis trente ans à complexifier la problématique entre les individus libres.

La désindustrialisation a permis la mise en place d’un discours de concurrence sociale entre nationaux et étrangers d’autant plus efficace que le phénomène économique s’inscrivait dans une déconstruction globale des sociétés des démocraties de marché. L’atomisation sociale, l’apparition de la thématique des quartiers, la globalisation : tout paraissait corroborer les discours fustigeant la destruction du cadre national. Derechef ont fait leur lit dans les esprits les sensations d’isolement, de siège, de peur (ne serait-ce que le fameux « sentiment d’insécurité » qui fit les élections présidentielles françaises de 2002 et 2007). Conjointement à l’atomisation post-désindustrialisation, elles ont permis la réduction a minima des cadres sociaux et temporels – et elles s’en nourrissent en retour. S’est institué la fragmentation du réel, du social, des représentations, du biologique, tandis que la segmentarisation est devenue la règle du jeu économique et politique. Les orthodoxies politiques ou religieuses ont laissé place à des bricolages individualisés. Dans un marché idéologique international, les idées se braconnent et s’hybrident pour créer des dogmes individuels. L’Histoire n’est plus une éducation commune, comme dans les manuels scolaires de la IIIe République, mais un flux que l’on juge depuis le présent sur des bases communautarisées. Le mouvement sans fin des capitaux est devenu celui des repères. D’une soixantaine d’États en 1939, le monde passe à 118 en 1963 et 196 en 2000. Cette fragmentation fait écho à l’effacement des économies nationales. Celles-ci sont effacées au profit de marchés transversaux, tandis qu’un nouvel ordre politique émerge par la croissance exponentielle du nombre d’organismes intergouvernementaux et d’organisations non-gouvernementales.

En 1989, la victoire finale des démocraties de marché sur les religions politiques a laissé le citoyen-consommateur face à un vide, une « fin de l’histoire » (Francis Fukuyama), rendant inintelligibles la perpétuation de l’altérité et de la conflictualité. L’eschatologie demeure mais sans perspective positive à sa suite. Le passé s’efface, avec une histoire qui paraît réduite au judéocide et à la Seconde guerre mondiale. Le sentiment de participation au collectif se résume à la concurrence des victimes fondant les nouvelles « identités ». La concurrence des mémoires a présenté une histoire fragmentée, communautarisée, où la nation et son récit commun républicain ne serait plus que le travestissement des souffrances infligées à des minorités qui exigeraient aujourd’hui d’être reconnues comme « victimes ». L’’investissement « identitaire » des mémoires communautaires a nourri une réappropriation également identitaire de l’histoire républicaine par l’extrême droite. Elle est ainsi enfin conforme à la culture politique républicaine des masses. Normalisée par rapport à elles et donc un possible allié pour certains. L’essentialisation ethnique des individus originaires des mondes arabo-musulmans, puis l’assignation de l’ethnique au cultuel, fournit la charge idéologique du rapprochement.

Cette dynamique a nourri des crispations que l’on continue à qualifier de nationalistes, même si elles se réfèrent en fait bien moins à un amour exclusif de la nation qu’à une revendication d’une légitimation de l’ordre émergent. Nations, partis, États, syndicats, églises : depuis vingt ans chacun de ces éléments est dit en crise, car en fait toutes ces formes structurantes sont en voie de liquéfaction. Ce qui a émergé est une société désintitutionnalisée : les liens entre État et société ne passent plus tant par les fondamentaux intégrés du système politique, partis ou syndicats, que par le développement de marges constituées par des réseaux de sociabilité. A l’âge des masses a succédé l’âge des marges. L’atomisation des structures fait du même coup saillir l’image des communautarismes ou supposés tels. Dans les années 1980, on dénonçait « l’américanisation » de la France en parlant des quartiers devenus « ghettos ». Aujourd’hui on entend que ces mêmes quartiers seraient sous le coup d’une « islamisation ». C’est, pour des pans entiers de la société, une profonde insécurité culturelle que représente ce monde où les valeurs nationales et sociales, tout cadre unitaire, paraissent si floues, où ceux qui ne sont pas en « mouvement » seraient disqualifiés. Ils exigent un retour à une société construite, avec une hiérarchie de valeurs et de travail légitimes.

Ce qui est dénoncé derrière « l’islamisation » n’a que peu à voir avec l’islam mais beaucoup avec l’état de nos sociétés atomisées socialement, culturellement, économiquement, où chacun se fait sa vision solitaire du monde en hybridant des normes et idées éparses. L’islamophobie promet de réunifier un espace national présenté comme disloqué en cités de non-droits et en communautés au bord de la sécession. Dans un pays comme la France qui depuis des siècles a fait de l’unité sa valeur culturelle centrale, c’est un argument solide que d’introduire le discriminant culturel pour régénérer la « société ouverte ». Marché libre, mais protecteur des nationaux avec le thème de la « préférence nationale », et société ouverte, mais sûre : il y a là un alliage qui peut rencontrer une demande politique et sociale. Or, l’univers politique et médiatique ne paraît pas en capacité de réaliser un cordon sanitaire sur un double front, contre la diffusion de l’islamophobie, contre celle de l’islam politique. Par là même se nourrit l’entrecroisement des demandes autoritaristes élitaire (désireuse de la mise au pas des corps et esprits des masses d’origine arabo-musulmane) et populaire (inquiète de la concurrence civilisationnelle et salariale des masses d’origine arabo-musulmane). Cette double dynamique n’avait plus été présente dans notre vie politique depuis la démonétisation du racialisme, et on peut rationnellement envisager qu’elle réduise à moyen terme le champ des libertés fondamentales4.

Le présentisme à l’œuvre fait souvent que l’analyse électorale se résume à des éléments conjoncturels plutôt que les introduire dans ce système de tensions. Or, empiriquement, il est avéré que la représentation typique de l’ère industrielle où l’influence d’un parti est tributaire de son nombre de militants, leur organisation, etc., est achevée. Le 21 avril 2002, le président septuagénaire du Front National se qualifiait pour le second tour de l’élection présidentielle alors que, le parti n’étant pas encore remis de la scission mégretiste, il ne disposait plus ni de cadres, ni de militants, ni de programme, et n’avait quasiment pas fait campagne. En 2012, la présidente du FN rata sa campagne entre janvier et mars 2012, avant que d’obtenir le meilleur résultat connu par son parti. Il s’avère donc que le FN n’est pas un parti de l’offre, les électeurs ayant été insensibles aux efforts de production d’un programme global, mais un parti de la demande sociale autoritaire. Conséquemment, répondre à cette demande par une offre idéologique copie de celle du FN revient à exciter cette demande et à accroître l’usage du vote FN5.

Afin de s’extraire de son simple rôle de marqueur politique assurant une fonction de lobbying sur le segment de la « préférence nationale », le FN cherche toutefois à dépasser ce statut de parti de la demande en usant pour modèle de la mutation néo-populiste européenne6. L’offre idéologique qui se met en place est d’autant plus cohérente qu’elle s’appuie sur les argumentaires libéraux : défense des droits des individus, des segments sociaux (femmes, gays, juifs, censés devoir être défendus face à cette tentative d’islamisation), s’inscrivant ainsi non pas dans le politiquement incorrect revendiqué mais nettement dans le discours mainstream à laquelle l’altérophobie offre une version radicalisée.

C’est pourquoi la laïcité est en France particulièrement mobilisée. On a vu en un quinquennat le Président Nicolas Sarkozy passer de la promotion d’une « laïcité positive » qui se voulait la version française du multiculturalisme anglo-saxon, à la dénonciation de l’échec du multiculturalisme et à la défense de la civilisation européenne. Dans les deux cas demeure une essentialisation des individus renvoyés sur des groupes ethno-cultuels.

La laïcité n’est pas l’adaptation hexagonale d’un multiculturalisme non transposable dans le modèle républicain. La République ne peut être la juxtaposition des Indigènes de la République et du Conseil Représentatif des Institutions juives de France. Elle ne saurait consister à ce que les membres de l’Exécutif passent de se faire admonester au dîner du CRIF aux motifs de la lutte contre l’antisémitisme et du soutien à Israël à se faire réprimander au dîner du Conseil Français du Culte Musulman aux motifs de la lutte contre l’islamophobie et du soutien à la Palestine. A dire vrai, on peut penser que la République disposant d’un ministère des Cultes mais non des Communautés, il n’est aucune raison que l’État accorde sa reconnaissance à des institutions dites représentatives de celles-ci. Le ministère de l’Intérieur, en tant que ministère des Cultes, a besoin d’avoir face à lui des organisations confessionnelles aucunement de communautaires (rappelons ainsi que le CRIF est une association profane, l’organisme organisant la confession étant le consistoire). A appliquer ce principe laïc, la société y gagnerait en pacification d’antagonismes. Elle profiterait également d’un apaisement de la guerre des mémoires. Le rôle du parlement n’est pas de rétribuer symboliquement des souffrances dans le temps et dans l’espace en empilant des lois sur les crimes passés, au prix de tensions sociales présentes. En la matière, et alors que les questions mémorielles harkis et arménienne devraient revenir devant le législateur, adaptons et adoptons le texte constitutionnel allemand en proclamant en notre droit que « l’art et la science, la recherche et l’enseignement sont libres. La liberté de l’enseignement et de la recherche ne dispense pas de la fidélité à la Constitution et aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »7.

La défense sans conscience des « sociétés ouvertes » (Karl Popper) peut aujourd’hui augurer d’une nouvelle ère des « sociétés fermées ». Le discours néo-populiste s’appuie sur le double désir de liberté et de sécurité pour prétendre solutionner une situation anomique par l’identitarisme ethno-cultuel, segment de population contre segment. En retour, il ne s’agit certes pas de préconiser un rapport organiciste à l’Autre, de réincorporer l’individu au sein de solidarités autoritaires ou totalitaires. Pour maintenir tout ensemble un idéal de « société ouverte » et de société politique républicaine, il incombe de réinventer l’Autre en tant que personne, l’Histoire en tant que récit commun et non comme fragments concurrents, d’imaginer le remplacement de la guerre de tous contre tous, qui est le véritable état social présent, par une forme collaborative où la sécularisation du politique ne soit enfin plus la réification de la personne. Il s’agit de choisir la liberté, donc la personne contre le « laissez-aller, laissez-faire » des marchés, l’égalité, donc la loi et la personne plutôt que le contrat et les communautés, la fraternité, donc l’éthique de responsabilité contre l’arrogance du matérialisme individualiste.

Notes

1Jean Delumeau, La Peur en Occident (XIVè-XVIIIe siècles).Une cité assiégée, Fayard, Paris, 1978.

2Cf. Nicolas Lebourg, « Réprimer les nomades », Fragments sur les Temps Présents, 2 septembre 2010.

 3Cf. Id., « Le Camp de Rivesaltes : bilans et perspective d’un lieu d’ostracisme (1938-2007) », Annales du Midi, Toulouse, t. 123, n°275, juillet-septembre 2011, pp.409-425

4Cf. Id., « La Diffusion des péjorations communautaires après 1945. Les nouvelles altérophobies », Revue d’éthique et de théologie morale, n°267, décembre 2011, pp.39-58.

5Cf. Id., « Inefficace “droitisation” », Le Monde, 27 avril 2012, p.21.

7Cette disposition règlerait d’autres problèmes existant entre droit et histoire, nous l’avions exposée inNicolas Lebourg et Dominique Sistach, « Le droit de l’archive et la morale de l’histoire. Les limites juridiques de l’écriture de l’histoire présente : le cas François Duprat » Violence(s) de la Préhistoire à nos jours. Les sources et leur interprétation, Marie-Claude Marandet dir., Presses Universitaires de Perpignan, 2011, pp.347-364. En ce qui concerne la concurrence UMP-FN autour de la mémoire des harkis, cf. Nicolas Lebourg, « Les harkis, un enjeu politique entre le FN et l’UMP », Le Nouvel Observateur (site), 16 avril 2012.

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